À bas la maladresse! [fini]

Lawrence venait tout juste de finir de mettre ses cartons dans son appartement, que déjà il se rendait au pensionnat sans prendre le temps de tout ranger. Il avait hâte de s’y trouver, en fait. L’année allait intéressante et ça lui ferait changement de l’hôpital.
Il s’était arrêté dans un petit restaurant pour commander un café avant de reprendre la route, à pied, vers le pensionnat. Le décalage horaire était ce qu’il y avait de pire dans un déménagement vers un autre pays. Il avait besoin de rester éveillé.
Law mit une trentaine de minutes à arriver à Katsuboo. Il ouvrit la porte du pensionnat et y entra. Son regard se porta sur ce qui l’entourait. Il continuait de marcher sans regarder où il allait… jusqu’à percuter quelqu’un, échappant son verre de café sur le sol et probablement sur la personne. Aussitôt, il se mit à s’excuser :

« Pardon, je suis vraiment désolé, j’aurais dû regarder où j’allais, je suis désolé… »

Et il continua un moment ainsi, jusqu’à ce qu’il semble se décider à nettoyer le dégât sur le sol. Il n’avait aucun mouchoir sur lui et apparemment, il n’y avait rien pour essuyer cela! Ça ne commençait pas vraiment la journée… Lawrence espérait seulement que personne ne lui en voudrait d’avoir fait une telle gaffe.

« Qu’est-ce que je peux être idiot, parfois… Dites, quelqu’un aurait des mouchoirs pour éponger cela? »

Il s’adressait à tout le monde et personne en même temps, espérant que quelqu’un pourrait le dépanner. Lawrence soupira. D’abord il percutait quelqu’un, ensuite, son café tombait et voilà qu’il risquait de se faire tomber dessus par la direction si cette allait se plaindre… Après tout, c’était à lui de regarder où il allait et du café, ça tachait…

[Ce n’est pas terriblement long comme premier post, mais je me reprendrai pour les autres, promis. ]

Kimiko était arrivait a Katsuboo elle était arrivé en voiture, elle n'habitait pas vraiment loin du pensionnat, vu qu'elle vivait déjà au Japon en temps normal. Elle entra dans le pensionnat, ses valises a la main. Elle sourit en voyant l'intérieur. Elle ne regretter pas sa venue, sa lui fera se changer un peu les idées et faire des rencontres.

"Super!"

Elle marchait, sa chambre était le dortoir numéro A, mais en se dirigeant vers les escalier pour monter, quelqu'un lui rentra dedans, et elle se prit du café dessus,surprise elle lâcha ses valises par peur, mais elle ne trouvait pas cela très grave, sa arrivait. Elle regarda la personne fautive et sourit en la voyant s'excuser et cherchant désespérément un mouchoir, elle en sorti un de sa poche et le lui tandis

"Tenait"

Elle sourit, elle savait que se n'était pas de sa faute, après tout elle ne regardait pas ou elle allez également. Elle s'essuya avec un mouchoir et se changera un fois dans sa chambre.

"Ca va se n'est rien, un coup à la machine et sa partira vite, ne vous inquiété pas."

[HRP: Pareil lol mais ce n’est pas grave c'est déjà bien comme ça^^]

La jeune femme aux cheveux bleus qu’il avait percutée lui tendit un mouchoir. Il la remercia d’un sourire et épongea rapidement le sol recouvert de café. Bientôt, il n’en restait que l’odeur qui flottait dans les airs.

« Merci, c’est gentil… Je suis vraiment désolé de vous avoir percuté, j’aurais dû regarder où j’allais… S’il y a quoi que se soit que je puisse faire pour faire pardonner, dites-le-moi. J’aurais dû faire plus attention… Encore heureux que ce ne soit pas du chocolat, bien que le café tache autant, je crois.
Je suis Lawrence McField, le nouvel infirmier… et vous êtes? »

La façon dont il prononçait son prénom et son nom était à l’Anglaise. Ça pouvait faire étrange pour un homme qui parlait quelques langues et sans accent à force de les pratiquer. Le jeune homme porta son attention sur Kimiko. Une jeune femme peut-être dans la vingtaine, cheveux bleus, mignonne… Il trouvait sympathique de sa part de ne pas lui crier dessus pour lui avoir renversé un peu de café sur ses vêtements… Et dire qu’elle aurait pu lui piquer une crise de nerfs, mais comme elle le disait : après un bon lavage, ça partirait probablement!

« Décidément, je suis plus doué pour soigner que pour ne rien échapper… » Il soupira, avant d’ajouter : « Dites, savez-vous si je dois aller à un quelconque endroit? Enfin, c’est que je viens tout juste d’arriver et je ne connais encore rien de ce pensionnat, ni si je dois rencontrer quelqu’un. » finit-il par expliquer, espérant que Kimiko pourrait l’aider.

Il jeta le mouchoir dans la poubelle la plus proche, ramassant les valises de Kimiko par la suite. Il espérait qu’il n’y avait rien de cassé dans celles-ci par sa faute… Il se sentait déjà mal à l’aise d’avoir taché les vêtements de Kimiko…

Elle se nommait Kimiko. C’était un joli prénom pour une jolie fille. Law sourit à sa blague. Oui, il était plus habile avec ses outils d’infirmier qu’avec n’importe quoi d’autre dans les mains. Il avait de la chance de ne pas être maladroit dans son métier, au moins. Il aimait ce qu’il faisait… et c’était la seule chose qui lui permettait de se changer les idées. Partout où il allait, il avait l’impression que tout lui rappelait ses parents. Auraient-ils été fiers de lui, à présent? Lawrence l’espérait.

« Enchanté, Kimiko! »

Quand elle lui avoua qu’elle-même venait d’arriver, il soupira. Ça ne l’aidait pas vraiment, mais tant pis. Il irait tenter de trouver le secrétariat, alors. Peut-être que l’on pourrait mieux le guider là-bas.

« Merci, j’irai voir plus tard au secrétariat. Il ne doit pas être bien difficile à trouver, j’imagine. Mais, oui, vous avez raison, ce pensionnat n’est pas mal du tout. Je le pensais plus petit, par contre, mais j’imagine qu’une fois que les élèves et le personnel seront là, il paraîtra moins vide. Vous avez décidé de prendre une chambre au pensionnat? »

Elle avait ses valises avec elle, ce devait être le cas, mais on ne savait jamais! Lawrence pourrait peut-être lui emmener ses valises jusqu’à sa chambre… se serait une manière de se faire pardonner. Kimiko lui parla à nouveau, le faisant rire. Oui, Lawrence avait l’air jeune et il l’était encore, mais il savait ce qu’il faisait quand il soignait quelqu’un. Il avait beaucoup appris, chez lui.

« J’ai 24 ans et ne vous inquiétez pas, je sais ce que je fais. Je travaillais dans un hôpital en Angleterre avant de venir ici, après avoir posté ma candidature. J’ai pu exercer pendant mes études et tout de suite après, je me suis décroché ce travail dans l’hôpital. » expliqua-t-il de bon cœur.

Ces questions pouvaient sembler déplacées, mais Lawrence ne les trouvait pas du tout déplacées. Ça ne l’embêtait pas de répondre aux questions des gens… et puis il se sentait d’assez bonne humeur, aujourd’hui. Il était content d’avoir emménagé, même s’il lui restait à défaire ses boîtes et tout placer.

« Où comptiez-vous aller avant que je ne vous percute? Vous avez pas mal de valises… Je peux peut-être vous aider à les porter? »

« Merci, c’est gentil. Se sera mieux ici qu’à l’hôpital, j’imagine… Là-bas, les gens viennent, on les soigne et on ne les revoit plus. Ici, se sera probablement différent, je pourrai croiser les gens que je soignerai. J’aime bien savoir prendre des nouvelles des gens que j’ai soigné. Mais non, voyons, vous n’êtes pas bête du tout. Je comprends très bien la crainte de tomber sur un infirmier qui n’a pas beaucoup d’expérience, après tout, il s’agit de santé… »

Lawrence lui sourit gentiment. Il n’était aucunement insulté de se faire juger de par son âge ou son apparence… Ce n’était pas la première fois que cela lui arrivait. Le jeune infirmier semblait apprécier Kimiko. Elle était sympathique, tout compte fait. Quel dommage qu’il lui ait taché ses vêtements avec son café!

« Je me suis trouvé un appartement en ville. Je viens tout juste d’arriver au pays, en fait. Je n’ai rien déballé, il faudra que j’aille faire cela ce soir. Je n’habite pas bien loin, mais à pied, c’est un bon bout de chemin. »

Law aurait pu se prendre une chambre dans le pensionnat, effectivement, mais il se connaissait assez bien pour savoir que s’il avait fait cela, il y aurait passé sa vie à rester dans son travail. À marcher dans la ville, il finirait par vouloir la visiter et sortir de chez lui. C’était la seule raison qui l’avait motivé à prendre autre chose qu’une chambre.
Kimiko accepta son aide pour ses valises, en échange de l’aider à chercher le secrétariat.

« Ce n’est pas nécessaire, Kimiko… J’arriverai bien à le trouver seul… et puis je vous dois bien cela pour avoir percuté et vous avoir tachée avec mon café. J’espère que ça partira au lavage… Enfin, si vous tenez vraiment, vous pouvez venir m’aider à trouver le secrétariat, je ne vous en empêcherai pas. » dit-il en riant, avant de proposer à Kimiko de monter à l’étage pour aller déposer tout cela dans la chambre. Elle pourrait en profiter pour se changer.

[Désolé pour le temps de réponse, je n’ai pas eu le temps de répondre avant ^^’ ]

« C’est la moindre des choses, de vous aider. Ça me permettra, en plus, de me familiariser avec le pensionnat. »

Lawrence avait commencé à monter les escaliers, regardant où il mettant. Pas question de tomber et de bousculer Kimiko une fois de plus! Les escaliers, ça faisait plus mal qu’un café… Ce que dit l’élève le fit rire. Oui, bien sûr, il ne fallait pas contester une femme quand il s’agissait de ce genre de choses, elles savaient faire partir n’importe quelle tache! La mère de Law aurait dit à peu près la même chose que Kimiko, après tout.

« J’espère que vous dite vrai, même si m’a mère m’a toujours dit de ne jamais contester une femme quand il s’agissait de ce genre de choses. Sinon, le deuxième étage, ça me semble être un endroit logique, pour mettre les chambres. J’espère que ce n’est pas trop compliqué à trouver. Vous un numéro de chambre ou un truc du genre pour savoir dans laquelle vous êtes ou vous choisissez? »

Il montait sans peine les valises. Ce n’était pas trop lourd, mais il en avait plusieurs. Il répondit à la question de Kimiko d’un signe de tête. Une fois au haut des escaliers, il resta un moment à observer ce qui l’entourait. Et maintenant, il fallait aller où?

« Je crois que j’en aurai des croûtes à manger avant d’arriver à me retrouver, ici. Part où, à présent, Kimiko? J’irais à droite, mais connaissant ma maladresse, je crois que je préfère me fier à vous. Je n’ai pas envie de me perdre dès maintenant. On ferait peut-être mieux de trouver le secrétariat avant, non? Quelqu’un pourra nous y renseigner, vous ne pensez pas? »

[Encore désolé pour le temps de réponse et le manque d’inspi’]

Kimiko réfléchis un moment, allez au secrétariat, mais ou était t'il cela revenait au même, elle sourit et regarda Lawrence

"Je pense qu'on va trouvé les dortoirs il suffit de regardait ce qu'il y a marqué, ma chambre et la numéro A, je pense que sa doit être par la"

Dit elle en marchant le long du couloir, elle sourit en voyant que c'était le bon chemin

"Vous voyez, l'instinct d'une femme ne se trompe pas"

Elle sourit encore et vit le numéro de sa chambre sur la porte

"Voilà c'est ici"

[HRP: je te laisse répondre et je fait le topic au dortoir ^^ ]

Lawrence suivit Kimiko dans le couloir, espérant qu’elle avait raison et qu’ils ne se perdraient pas. Il n’avait pas vraiment envie d’errer ici. Il devait trouver ce secrétariat, puis, s’il n’y avait rien de plus à faire pour aujourd’hui, il irait défaire ses cartons à son appartement. Il en aurait pour un moment, même si Law ne possédait pas énormément de choses. Il espérait ne rien avoir cassé en montant les cartons à l’appartement, par contre.
Kimiko ne s’était pas trompée de chemin.

« Plus jamais je ne contredirai de femmes de ma vie… Il y a vraiment des moments où je regrette pratiquement d’être un homme. Impossible de me fier à mon instinct sans perdre ou faire une belle gaffe. » dit-il sur le ton de plaisanterie.

Kimiko finit par trouver sa chambre. Lawrence la suivait, les mains pleines à cause des valises. Il était plutôt heureux de se retrouver en présence de Kimiko. Il se sentait rarement aussi joyeux depuis la mort de ses parents. Il traînait plus souvent dans la mélancolie où seul son métier arrivait réellement à le faire songer à autre chose. Il aimait soigner les gens et se rendre utile.
Lawrence attendit qu’elle ouvre la porte de la chambre pour y entrer, lui aussi. Il devait bien lui déposer ses valises, c’était la moindre des choses à faire.

« Il y a beaucoup de chambres… Je me demande combien d’élèves sont par chambre… » dit-il, lâchant la moitié des valises sans le faire exprès. « Oups… Désolé, je vais tout ramasser… »

L’une d’elle s’était ouverte dans l’encadrement de la porte de la chambre de Kimiko, répandant tout son contenu sur le sol. Lawrence rougit, visiblement gêné de tant gaffer en si peu de temps.

Suite---> dortoir