-T’es qu’un salaud Dess !!!!
Hurla-t-elle à plein poumon. Mélissa se tenait devant l’entrée du pensionnat. Cette journée s’était très mal passer et la jeune adolescente ne pouvait jeter le blâme que sur une seule personne : le chum de sa mère ! À cause de lui, Mel n’avait même pas pu dire au revoir à sa mère, s’était retrouver à l’autre bout de la ville parce que Dess avait mal écrit l’arrêt d’autobus et la station de métro, s’était perdu dans le cartier parce que l’adresse ne marchait pas avec le nom de la rue et pour finir, son jean était déchirer sur le genou ! Elle haïssait cette journée ! Elle haïssait son « beau-père » ! Elle haïssait même le pensionnat. Bien qu’elle n’y ait même pas encore mit les pieds, le seul fait d’être obligé d’entrer la mettait en rogne. Pourquoi est-ce que la malchance était avec elle aujourd’hui ? Il ne pouvait pas aller tourmenter quelqu’un d’autre et la laisser souffler deux minutes ! Mélissa remonta son sac sur ses épaules et tira sur sa valise sur roue et s’avança jusqu’à l’entrée. Elle posa sa main sur la poigner et attendit… Elle soupira un bon coup avant de tirer et de rentrer dans le hall… Il était vide.
-Normale vu l’heur. Ils doivent tous être en train de dîner…
Murmura-t-elle pour elle-même en posa sa main libre sur son ventre. En parlant de dîner, elle aurait du s’arrêter manger un morceaux avant d’arrivé ici. T’en pis, elle n’aurait qu’à sortir se soir grignoter. Un cinéma peut-être…
-Bah faudrait peut-être commencer par trouver le secrétariat la grande… Tu te rappel ton beau-père est trop con pour t’avoir donner tout les papiers…
Elle lâcha un long soupire. Elle aurait préféré dîner en tête-à-tête avec son père plutôt que d’être perdu dans un pensionnat… Mélissa se dirigea vers l’escalier et s’y assit dans un mouvement de lassitude.
-Y’a pas quelqu’un qui peut passer par miracle comme dans les films ! Sté y’a toujours un mec super canon qui trouve la fille perdue…Même si elle se ridiculise toujours devant lui, je suis prête a subir l’humiliation !!!
Dit-elle à elle–même d’une vois plutôt forte. Si quelqu’un était dans les parages, il l’avait sans doute entendu se parler toute seule. L’humiliation était déjà en cour !
Dim 11 Nov - 0:40