Comme tous les matins, Aki se leva a 6:00. Pas besoin de réveil, Aki était debout dès l'aube. Pourquoi ? Il n'en savait rien tout comme pourquoi il existait, il n'en savait rien. Il parti prendre une douche froide. Une fois la douche terminée, il alla dans son petit salon. Ses affaires étaient disposées un peu partout, c'était en quelque sorte un foutoir incroyable. Aki, ramassa son pantalon orange munie de sangles à crochets et enfila son sweat-shirts de couleur orange. Comme d'habitude, les manches pendaient car, elle était beaucoup trop grande, tant mieux c'était l'effet recherché. Il enfila ses bottes blanches qu'il enfila par-dessous son jeans. Voilà il était prêt du moins presque ...
Aki prit le miroir brisé qui jonchait sur le sol. Se coiffa, comme d'habitude puis il mit son cache oeil sur l'oeil gauche. Il regarda son visage pendant quelques minutes et laissa tomber le miroir sur le sol. Lorsqu'il était enfin prêt à partir, le téléphone sonna. Il fut intrigué de savoir qui pouvait l'appeler. Il se retourna, alla voir le nom sur le combiné. Aucun nom mais, un numéro:
0687-985-456
Aki ne savait pas qui cela pouvait bien être. Il décrocha mais, ne dit rien. Une voix au téléphone dit:
"Aki ? Tu m'entends ? Aujourd'hui tu ..."
Aki raccrocha. Il savait parfaitement qui c'était. Il se dirigea par la fenêtre. Il n'hésita pas un instant et sauta. Ses crochets s'enroulèrent autour du poteau qui était non loin de la fenêtre. Aki se laissa glisser jusqu'en bas. Cela faisait un crissement très bruyant, qui ne laissa pas de marbre les autres voisins. Et dès l'instant ou Aki atteignis le sol, les voisins d'en face était déjà en train de rétorquer:
"Petit voyou ! Tu viens de nous réveiller ! La prochaine fois tu ... Tu ..." Elle ne termina pas sa phrase. Tant elle était excédée par cet évènement
C'était une dame âgée très récalcitrante. Aki l'ignora. Lorsqu'il marchait sur le trottoir, ses crochets raclaient le sol, celui produisait des crissements, ce qui ne gênait pas Aki mais, cela gênait les personnes autour de lui. Beaucoup de gens, le bousculait ... se moquaient de lui ... Mais Aki les ignorait. Aki arriva, au pensionnat. Il s'arrêta un moment devant les marches. Puis les monta, en ne pensant à rien. Ses traits du visage n'était pas joyeux mais, pas non plus malheureux. Il avait un visage neutre. Une fois arrivé dans le couloir il remarqua qu'il n'était pas seul. Il ne se sentait pas du tout à l'aise ... Il fit le vide pendant un petit moment. Alla s'installer dans un coin se recroquevilla sur lui-même à attendre quelqu'un qu'il pourra suivre pour visiter le pensionnat. Mais cela ne laissa pas indifférent les autres personnes autour de lui. On pouvait entendre quelques jacassements de filles qui devaient sûrement parler de Aki mais, aussi des garçons qui portaient des jugements dévalorisants à l'égard de Aki.
Soudainement, un groupe de garçon alla voir Aki. Le groupe commença, par se moquer de lui. Le premier qui parla à Aki devait être le chef de la "bande" il dit:
"C'est quoi tes vêtements ? Tu te crois à halloween ?"
Aki avait toujours les yeux fermés et les ignorait tandis que les autres du groupe rigolaient à la vanne du "chef". Mais il en avait toujours pas fini avec Aki, le chef de la bande s'amusa à secouer Aki en lui criant:
"Tu sais parler ?! Tu as une langue ? Hého l'extraterrestre ? "
Aki était toujours muet et ne réagissait toujours pas. Lorsqu'un membre de la bande voulut toucher une sangle des vêtements de Aki. Il ouvrit soudainement les yeux ce qui effraya le chef du groupe. Aki prit le crochet dans la main et dit froidement:
"Ne les touchez pas."
La bande pouffa de rire. Le chef se releva et dit:
"T'es un sacré numéro toi ... On en as pas fini avec toi. Allez les gars allons autre part."
Aki referma les yeux et attendit patiemment ... Il ne savait que faire où aller ... Il attendait toujours quelqu'un qui irait vers une direction afin de la ou le suivre.